Fraude fiscale : Shakira signe un accord avec le parquet espagnol et va payer une amende de 7,3 millions d’euros

Souvenez-vous. En 2022, le parquet espagnol a requis huit ans d’emprisonnement contre la chanteuse Shakira. L’interprète de Whenever, Wherever, Loca ou encore Hips Don’t Lie est accusée de fraude fiscale, avec des montants atteignant les 14,5 millions d’euros en 2012, 2013 et 2014. Concrètement, la star colombienne vivait en Espagne depuis 2011 et la révélation de sa relation avec le footballeur Gerard Piqué. Problème : elle aurait maintenu sa résidence fiscale aux Bahamas jusqu’en 2015… lieu considéré comme un paradis fiscal.

Du côté de la défense, les avocats de Shakira affirmaient que, chaque année, Shakira vivait moins de six mois en Espagne, minimum nécessaire pour considérer pays comme résidence fiscale. Ajoutant que la plupart de ses revenus provenaient des tournées internationales de la chanteuse. Selon un communiqué publié l'année passé, la chanteuse était par ailleurs "absolument certaine de son innocence" et n'avait pas accepté d'accord avec le parquet espagnol. Il semblerait qu'elle ait changé d'avis... 

Une amende de 7,3 millions d'euros

Shakira et le parquet espagnol ont finalement scellé un accord mettant fin au procès pour fraude fiscale de la chanteuse. La star internationale a finalement reconnu sa culpabilité et a accepté de payer une amende de 7,3 millions d’euros, a annoncé lundi le président du tribunal.

Dans le cadre de cet accord, l’artiste colombienne écope d’une peine de trois ans de prison avec sursis, qui sera commuée en amende, et d’une sanction financière d’un montant équivalent à "50 %" de la fraude, a-t-il annoncé en début d’audience. Présente sur place, Shakira, a reconnu sa culpabilité et a accepté les peines infligées. Elle a quitté le tribunal sitôt la peine prononcée, sans faire de déclarations à la presse. Elle a néanmoins tenu à s'exprimer par le biais d'un communiqué transmis par ses avocats. La chanteuse continue de clamer son "innocence" et affirme avoir fait le choix d'une reconnaissance de culpabilité pour protéger sa carrière et ses enfants.