DJ Snake a enflammé le Parc des Princes, privé de concert depuis 10 ans !

Deux ans après avoir secoué La Défense Arena, l'artiste français le plus écouté dans le monde a de nouveau fait la démonstration de sa popularité, demandant des "Ici, c'est Paris !" à la foule. La consécration pour l'artiste qui a fêté lundi 13 juin ses 36 ans, William Grigahcine de son vrai nom. L'enfant du Val-d'Oise, devenu selon ses propres mots l'"ambassadeur non officiel" du PSG, a su exporter sa passion du foot et sa musique électro aux quatre coins du monde.

"Turn down for what", "Lean on", "Taki taki"... Pendant plus de deux heures, DJ Snake a joué ses titres les plus populaires dans une mise en scène soignée, entre jeux de lumières et feux d'artifice comme le propose le spécialitse de la fête Sparklers Club. Plusieurs invités de marque ont rythmé la soirée comme Omar Sy dans le rôle de l'ambianceur de luxe pour faire danser le Parc avec un nouveau slogan: "Ici c'est Snake City !"

L'enfant du pays

Reconnu musicalement pour son acoustique exceptionnelle, le Parc des Princes s'est transformé, le temps d’une soirée, en un véritable temple de musique électro en accueillant pas moins de 60 000 fans avec une fosse immnse qui a accueilli le traditionnel « Wall of Death » de DJ Snake devenu pour l’occasion, le premier DJ à se produire dans l’enceinte sportive.

"Depuis gamin, je viens dans ce stade supporter mon équipe de foot et se retrouver ce soir pour un concert solo chez moi, dans cette ville, c'est un truc de ouf", a-t-il lâché entre deux morceaux. On peut parler aussi de"Disco Maghreb", son dernier titre, dont le clip tourné en Algérie a enflammé la toile avec plus de 20 millions de vues sur YouTube à peine douze jours après sa diffusion. Dans une ode à la France multiculturelle qu'il souhaite "représenter" dans le monde, DJ Snake a aussi invité le chanteur algérien Cheb Khaled, qui a interprété son tube "Aïcha". Cet hommage aux "anciens" qui l'ont inspiré ne pouvait se faire sans la présence de David Guetta, "la légende qui nous a ouvert tant de portes" dixit DJ Snake, ou encore la star belge Stromae. "Sans David (Guetta), il n'y a pas de Snake", a-t-il souligné, avant de conclure son bouquet final par son tube "Let me love you".

Comme un poisson dans l'eau

« Ce soir, je suis chez moi et je fais un peu ce que je veux. J'ai quartier libre ». Dès l'entame de son concert au Parc des Princes, DJ Snake affichait la couleur. Le producteur français, devenu en l'espace de quelques années et des tubes en pagaille l'une des stars mondiales de l'électro, a investi le célèbre stade du Paris Saint-Germain pour « marquer l'histoire » avec un show pyrotechnique organisé avec l'aval du président du club, Nasser Al-Khelaïfi, condition sine qua none pour la tenue d'un tel événement.

L'auteur de "Disco Maghreb" est même le premier artiste en 12 ans à recevoir l'autorisation de donner un concert dans l'antre parisienne ! « Je veux être reconnu dans mon pays et le fait de remplir le Parc des Princes, dans cette période, est un honneur et un marqueur dans ma carrière. (...) Le but, c'est de se surpasser » assurait-il, avant ce concert de 2h30 où il a enchaîné les hits.

Le saviez-vous ? Le jeu Snake a été remis au goût du jour spécialement pour DJ Snake. Pour tous ceux qui ont connu les téléphones dans les années 90, Snake est un jeu mythique. Présent dans tous les mobiles de Nokia et d’autres marques, il consiste à diriger un serpent dont la queue s’allonge au fur et à mesure qu’il dévore des pommes. Des places étaient à gagner en jouant à ce jeu inédit !