On découvre le "Tamal" une spécialité colombienne.

Publié : 9 janvier 2025 à 14h34 par Ludovic Vilain

Chez le  traiteur colombien Dicha.
Chez le traiteur colombien Dicha.
Crédit : Dicha Paris

Si vous avez besoin de vous réchauffer en ce début d'hiver, foncez chez Dicha, un traiteur colombien qui devrait vous régaler. En tout cas nous on a adoré et on a même découvert quelques spécialités originales.

A la base c'est une histoire d'amour et d'amitié qui est à l'origine de Dicha à Paris, cette belle adresse qu'on a tenue à tester récemment. Juan et Maximo, deux amis colombiens ont monté ce traiteur-restaurant ensemble et ils proposent aux parisiens plein de bons produits et des spécialités qui viennent de Colombie. Mais comme Maximo est aussi marié à une italienne, vous trouverez également quelques produits qui sentent bon la Sicile. De l'huile d'olive bien sûr, mais aussi les fameuses arancini, ces belles boulettes de riz qu'on fait paner et qu'on dévore pour se réchauffer. Eh ça tombe bien, c'est justement notre objectif le jour où nous poussons la porte de Dicha, nous réchauffer.

Nous avons rendez-vous à 13h30 pour un déjeuner tardif et lorsqu'on arrive, l'endroit affiche presque complet. Heureusement, Maximo qui nous accueille avec son grand sourire nous a gardé une petite table où nous allons nous installer. Mais pas pour longtemps, parce que chez Dicha il faut se lever pour commander. Ici pas de carte ou de service à table, on commande au comptoir ou on se laisse guider. Et c'est d'ailleurs cette deuxième option que nous avons choisie, faire confiance à Maximo, le maître des lieux. Et il semble d'ailleurs apprécier notre curiosité culinaire. Il nous propose donc direct de s'attaquer au Tamal, une spécialité bien connue en Amérique Latine mais dans sa version colombienne bien sûr. Et ça nous va bien, puisque vu ce que nous en savons, le plat n'est pas dans le haut du panier en termes de gras et de calories. En fait il s'agit d'un plat complet qu'on va cuire à la vapeur dans une belle feuille de bananier. Et à l'intérieur, en guise de garniture on va pouvoir mettre de la viande de porc ou du poulet, des carottes et de la galette de maïs. Et avant de goûter, on peut déjà vous dire que le plat est très alléchant.

Le Tamal arrive en effet encore fumant dans l'assiette, et ça nous fait un peu penser au délicieux tajine qu'on mange au Maroc. Mais la comparaison s'arrête là. On ouvre délicatement la feuille de bananier avec nos couverts et là encore, un délicieux fumet vient nous titiller les narines. Du coup, on ne se fait pas prier pour attaquer et on se découpe vite fait un bon morceau de poulet. Et sous la dent, première impression très positive : la viande est tendre et absolument pas sèche. On ajoute une petite sauce piquante pour encore plus d'effet et en deux temps trois mouvements, on a négocié le Tamal comme personne ... et on a même mangé les petits légumes qui apportent la touche équilibrée au plat.

Et puis tiens, vu qu'on n'a pas l'impression d'avoir abusé, on va s'autoriser un petit gâteau avec le café colombien. Un petit biscuit fourré au Dulce de Leche fera très bien l'affaire. Vous savez c'est cette confiture de lait au goût de caramel qu'on trouve un peu partout en Amérique Latine. Un délice, certes mais qui va nous obliger à rentrer à vélo pour éliminer !

Dicha, 1 rue Lefort, 75018 Paris.