Quelles sont les villes les plus dangereuses pour les femmes ?
Publié : 19 octobre 2017 à 8h45 par Clément Gwizdz
La fondation Thomson Reuters a enquêté sur les villes du monde entier où il ne fait pas bon vivre pour les femmes. On retrouve sur le podium Le Caire, Karachi et Kinshasa.
Si vous avez prévu de vivre à l’étranger, sachez que Le Caire, Karachi et Kinshasa sont les villes les plus dangereuses pour les femmes. La Fondation Thomson Reuters vient de publier son rapport qui prend en compte quatre critères: les violences sexuelles, l’accès aux soins médicaux, les pratiques culturelles et les opportunités économiques. L’étude s’est concentrée sur 19 des 31 mégapoles référencées par les Nations Unies. Dans chacune des villes, comptant plus de dix millions d’habitants, 20 experts sur les questions féminines ont été contactés. Il s’agit d’universitaires, ONG, parlementaires, cadres de santé.
Quel genre de questions ont été posées ? Les experts ont dû répondre à ces questions : « Une femme peut-elle vivre dans cette ville sans crainte de violences sexuelles comme le viol, l’agression ou le harcèlement sexuel ? « Les femmes ont-elles accès facilement aux soins y compris la santé reproductive et la mortalité maternelle ? » ; « Les femmes sont-elles bien protégées contre certaines pratiques culturelles potentiellement dangereuses comme les mariages d’enfants ou l’excision ? « Les femmes ont-elles accès aux ressources économiques que sont l’éducation, l’accès à la propriété et les services financier comme les comptes en banque ? »
Quel est le top 10 des villes les plus dangereuses ? Vous connaissez les trois premiers, Le Caire, Karachi et Kinshasa. Delhi en Inde est au pied du podium. On retrouve ensuite Mexico, Lagos, Jakarta et Istanbul. La capitale égyptienne est la plus mauvaise en ce qui concerne les pratiques culturelles. Pour les violences sexuelles, Delhi et São Paulo sont les numéros un.
La fondation Thomson Reuters s’est aussi attardée sur les mégapoles les plus sûres. Londres est la meilleure ville pour les femmes, suivie par Tokyo et Paris. Seul hic pour la capitale française, les pratiques culturelles dangereuses où elle retombe à la 11e place mondiale. La raison : l’excision qui concernait 53 000 femmes en France en 2014 et le harcèlement. Justement les femmes dénoncent depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux le harcèlement et les agressions dont elles ont été victimes avec le hashtag « Balance ton porc ».