L’un des fils d’Oussama Ben Laden devient peintre… en Normandie

Publié : 4 mars 2021 à 15h40 par A.L.

Omar ben Laden, le quatrième fils de l'ancien chef d'Al-Qaïda, s'est récemment confié au magazine "Vice" sur sa nouvelle vie en Normandie, où il s'adonne à la peinture.

LATINA
Omar ben Laden, le fils de Ben Laden.
Crédit : AMRO MARAGHI / AFP

C'est lors d'un entretien accordé au magazine Vice, qu'Omar Ben Laden, le quatrième fils d’Oussama Ben Laden, l'ancien chef d'Al-Qaïda responsable des attentats du 11 septembre 2001, s'est confié sur sa nouvelle vie en Normandie, avec sa femme. En effet, l'homme âgé de 39 ans a déclaré avoir retrouvé "une paix" intérieure en France depuis qu'il s'adonne à son activité principale : la peinture.

Une passion qu'il pratique depuis la Normandie, et plus exactement dans l'Orne, où il s'est installé avec son épouse et ses chevaux, après avoir été refoulé d'Egypte et d'Espagne. "Ma mère adore peindre, tout comme l'une de mes sœurs. Mon oncle aussi était un très bon artiste. Le besoin de dessiner et de peindre coule dans mon sang", déclare-t-il.

Un père "austère"

Lors de ces 12 derniers mois, Omar Ben Laden a peint plus d'une douzaine de toiles, représentant les montagnes de Tora Bora, en Afghanistan, où son père est allé se cacher après le 11 septembre, ou encore le désert de l'Arizona, aux Etats-Unis. Un père avec lequel il confie n'avoir jamais été très proche et qu'il décrit comme étant un homme austère qui "privait ses fils de jouets, les battait régulièrement et tentait plus tard de les persuader de se porter volontaires pour des missions suicides".

L'artiste explique notamment avoir vu une dernière fois son père en 2001, quelques mois avant les attentats du World Trade Center, dans sa résidence en Afghanistan. Un drame qui a fait 3.000 morts et dont Omar ben Laden ne cesse de condamner. À l'inverse de l'un de ses frères Hamza, radicalisé et tué par les Américains en 2019, le quatrième fils d'Oussama fait tout pour ne pas être assimilé à la violence sans nom de son père, même s'il a décidé de conserver son nom de famille. Son ambition aujourd'hui ? Être un "ambassadeur de la paix".