Roland, 88 ans, a enfin pu déloger les squatteurs de sa maison grâce au soutien de ses voisins (vidéo)

Publié : 12 février 2021 à 12h52 par A.L.

Roland, un retraité octogénaire dont la maison était envahie par des squatteurs depuis fin septembre, a enfin pu récupérer son bien pour le vendre grâce à l'aide de ses voisins.

Les voisins de Roland délogent les squatteurs.

Crédit : Capture d'écran BFMTV

Fin du calvaire pour Roland, 88 ans. Ce retraité de Toulouse vivait un véritable cauchemar depuis septembre dernier, lorsque des squatteurs se sont mis à occuper illégalement sa maison. En effet, ces derniers avaient profité de son absence pour s'introduire dans le logement et changer les serrures. "Ils ont pris ma maison, celle où j'ai grandi et fondé ma famille", s'était alors indigné l'octogénaire qui ne cessait depuis, d'essayer de récupérer son bien.



Un dénouement sans violence 



Finalement, dans la nuit de jeudi à vendredi, les squatteurs qui occupaient sa maison ont levé le camp sous la pression des voisins après six mois d'occupation. "On a parlé avec une dame de chez eux, on s’est mis d’accord pour dire que s’ils partaient sous peu, il n’y aurait aucune violence, ni de notre côté, ni du leur", a témoigné Jordan un des voisins de Roland au micro de BFTMV. "On leur a fait comprendre qu’il fallait partir et laisser la maison à Roland, qu’on était du quartier qu’on était prêt à être là tous les jours, qu’on fréquentait les mêmes magasins et qu’on n’était pas des fachos comme ils le disaient", a renchéri Bilel, un autre voisin.




Toulouse: les squatteurs de la maison de Roland sont partis, après des négociations avec les jeunes du quartier pic.twitter.com/rGL1cpCdTs


— BFMTV (@BFMTV) February 12, 2021





Partis sans violence, les squatteurs étaient arrivés dans la maison en septembre quand Roland s’était absenté quelques jours à Albi, près de l’ehpad de sa femme Odile. La situation s’était compliquée fin janvier lorsqu'un prolongement de la trêve hivernale pour cause sanitaire a été annoncé, rendant impossible un départ forcé avant le 1er juin. "C’est un rêve pour moi, je vais pouvoir vendre la maison et rejoindre la femme que j’aime. Je remercie vraiment tout le monde", a confié l'octogénaire à La Dépêche du midi. Soulagée, la fille de Roland a néanmoins déclaré que la maison avait été détériorée. "Les lits sont démontés, les armoires sont toutes cassées, il n’y a plus de portes, il y a de la nourriture qui jonche le sol, du verre cassé, des cigarettes par terre, des matelas à même le sol", a-t-elle déploré.