Un atterrissage d’urgence à cause d’une odeur nauséabonde dans l'avion
17 novembre 2021 à 18h00 par Aurélie Amacin
Peu de temps après son décollage, un avion a été contraint d’effectuer un atterrissage d’urgence à cause d’une odeur nauséabonde. Récit.
Drôle de mésaventure pour un avion de la compagnie aérienne Swiss International Airlines. Le 7 novembre dernier, le vol LX 339 quitte l’aéroport de Londres (Angleterre) pour rejoindre l’aéroport de Zurich (Suisse) avec une centaine de passagers à bord. Peu de temps après le décollage, une « odeur pestilentielle » envahit le cockpit, raconte le site Airlive.net. Conformément au principe de précaution de l’aviation civile, les pilotes demandent alors à faire demi-tour et réclament un atterrissage d’urgence à la tour de contrôle.
Débarqués de l’avion, les passagers sont dirigés vers un hôtel où ils passeront la nuit et sont invités à prendre un autre vol dès le lendemain. Seule explication donnée par la compagnie : « une urgence médicale ». Sauf que, quelques jours plus tard, un des passagers souhaite obtenir une indemnisation de la compagnie aérienne. Celle-ci avoue finalement la vérité : « l’avion prévu pour effectuer la rotation a été contraint de retourner à Londres en raison d’une odeur de chaussettes sales dans le cockpit (…), une circonstance exceptionnelle et inévitable, un défaut inattendu pour la sécurité des vols ».
Au grand dam des passagers, ce motif ne justifie pas une quelconque indemnisation. En effet, comme le note Capital.fr, le règlement européen préconise un dédommagement (entre 250 et 600 euros par personne) uniquement pour les passagers ayant subi un retard, une annulation de vol, une surréservation ou un refus à l’embarquement, et non pour un incident lié à la sécurité d’un vol.