Daniel Alves : l’ex joueur du PSG condamné à quatre ans et demi de prison pour viol
22 février 2024 à 12h36 par Rubens Constantino
Le Brésilien a été reconnu coupable par le tribunal de Barcelone du viol d’une femme dans les toilettes d’une discothèque dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022. Il écope d’une lourde peine de prison ferme et d’une forte amende
La décision est tombée après deux semaines de procès au cours duquel Daniel Alves n’a cessé de nier les faits qui lui étaient reprochés. L’ancien joueur de football était retenu en détention provisoire depuis plus d’un an dans le complexe pénitentiaire de Brians, situé à une quarantaine de kilomètres de Barcelone en Espagne.
Le tribunal catalan le condamne à quatre ans et six mois de prison, plus cinq ans de liberté surveillée et une interdiction d’entrer en contact avec la jeune femme pendant neuf ans. Une sentence moins lourde que la peine de 9 ans de prison requise par le parquet de Barcelone. En plus de son incarcération, l’ancien défenseur du FC Barcelone et du PSG devra verser 150.000€ à la victime qui, selon les déclarations de sa cousine, « ne dort plus, prend des médicaments et sort maintenant à peine de chez elle ».
« Une attitude violente » envers la jeune femme
Après avoir offert à boire à la victime, Daniel Alves l’a invité à le rejoindre dans un carré VIP du Sutton, discothèque catalane. Selon l’acte d’accusation déposée par la jeune femme, c’est à ce moment que l’ancien joueur de football aurait eu « une attitude violente » envers elle. Le Brésilien s’est formellement défendu de cette accusation, en déclarant lors de son procès : « Je ne suis pas un homme violent », assurant que la victime était consentante au moment des faits.
Il a d’ailleurs livré cinq versions différentes concernant les faits lors du procès, mentionnant à chaque fois son état d’ébriété cette nuit-là.
Les juges ont finalement tranché en expliquant qu’il « existe des preuves, en plus du témoignage de la plaignante, permettant de considérer le viol comme prouvé ». Les deux parties peuvent désormais faire appel de la décision, l’avocate de la plaignante avait demandé la peine maximale, à savoir 12 ans de prison.