Une députée brésilienne victime d’une agression sexuelle en pleine assemblée (vidéo)

Publié : 18 février 2021 à 16h13 par A.L.

Isa Penna, une députée brésilienne de l'Etat de Sao Paulo, a été victime d'une agression sexuelle par l'un de ses collègues, Fernando Cury. Les faits, qui remontent à décembre dernier, ont eu lieu durant une séance du Parlement. Une procédure de sanction vient seulement d'être déclenchée.

Fernando Cury a assuré voulu faire un "petit câlin rapide" à la députée Isa Penna.

Crédit : Capture d'écran Twitter @minimedya

La scène, datant du 17 décembre 2020, a été filmée au Brésil par les caméras installées dans le Parlement. Sur les images rapidement devenues virales sur la toile, on aperçoit Fernando Cury, élu du PPS, l’ancien Parti communiste brésilien, venir se placer derrière la députée Isa Penna, afin de lui toucher les seins en pleine assemblée, alors qu'elle discute avec le président. Elle se retourne et le repousse. Mais l'homme revient à la charge, avant que la députée ne le rejette à nouveau.




�x!Èx!� Brezilya parlementosunda skandal:Vekil Isa Penna, bütçe oylaması esnasında Fernando Cury tarafından elle taciz edildi. Cury, Penn'nın arkasından gelerek gö�xüslerini elledi ve Penna tacizciyi ittirdi. Olay mahkemeye ta�xındı. pic.twitter.com/bZPjDrkyH2


— FanZin (@minimedya) February 18, 2021





"Un petit câlin rapide"



Si Isa Penna, membre du Parti Socialisme et Liberté, est persuadée que Fernando Cury a voulu l'humilier car elle représente, selon lui, une personnalité politique au militantisme affirmé (elle se décrit d'ailleurs sur Twitter comme étant une "avocate, bisexuelle, éco-socialiste et 100 % féministe", ndlr), Fernando Cury déclare quant à lui avoir voulu lui faire un "petit câlin rapide". Un geste qui, d'après cet homme, ne constitue donc pas une infraction. 


Pourtant, Isa Penna a immédiatement déposé plainte pour harcèlement sexuel devant le comité d'éthique de l'assemblée législative de Sao Paulo. Deux mois après les faits, sa plainte vient d'être acceptée à l'unanimité par le conseil (10 voix contre 0) permettant ainsi l'ouverture d'une procédure de sanction à l'encontre du député, pouvant aller jusqu'à la révocation de son mandat.