Manger "à l'espagnole" serait mauvais pour la santé
7 octobre 2022 à 11h03 par Iris Mazzacurati
Crédit : paëlla
Manger "à l'espagnole" - et donc tard dans la journée - favoriserait l’obésité, selon une très sérieuse étude parue dans une revue dédiée à la recherche.
L’étude a récemment été publiée dans le journal scientifique, Cell Metabolism. Les chercheurs ont analysé les effets d’une prise de repas retardée sur le métabolisme.
Résultat : prendre les repas plus tard influencerait notre sensation de faim et surtout la façon dont le corps gère les aliments, rapporte futura-sciences.com.
Or, en Espagne, principalement l’été, si le petit-déjeuner est pris aux heures "habituelles", il est courant de prendre un unique repas comptant pour le déjeuner et le dîner vers 16h/17h, avant de prendre un dernier repas entre de 21h et 23h.
L’étude a réuni 16 participants, séparés en deux groupes, dont les repas ont été espacés d’environ 4 heures, 250 minutes pour être précis.
Le groupe de ceux qui mangent tard a alors vu leur sensation de faim augmenter significativement. L’étude a aussi noté une diminution de la production d'énergie logiquement fournie par les aliments durant la journée et la multiplication d'adipocytes, un type de cellule qui permet de stocker les graisses, favorisant ainsi l’obésité.