Cinéma : plutôt "Love Again" ou "Transformers : Rise of the Beasts" ?
7 juin 2023 à 7h00 par Iris Mazzacurati
Sam Heughan et Céline Dion dans Love again : un peu, beaucoup, passionnément...
Crédit : ©Warner Bros GmbH
Cette semaine au cinéma, c’est "deux salles, deux ambiances"... A vous de choisir votre camp, ou pas.
Sans tomber dans la caricature, il y a peu de chance que ceux tentés par la comédie romantique avec Céline Dion, Love Again, soient les mêmes qui se précipiteront devant Transformers : Rise of the Beasts... Mais sait-on jamais.
Dans Love Again, un peu, beaucoup, passionnément... les fans découvriront la chanteuse québécoise à la voix d’or dans un nouveau registre : la comédie.
Si elle a déjà tourné plusieurs films, il a toujours été question que d’apparitions. Ici, elle reprend son propre rôle pour une partition un peu plus développée, et s’improvise « gourou » de l’amour. Son "patient » : Rob, un journaliste récemment plaqué au pied de l’autel qui a hérité du numéro de téléphone du défunt fiancé d’une jeune auteure de livre pour enfants, Mira.
Lorsque celle-ci lui écrit des SMS pensant s’adresser à son ancien amoureux pour soulager sa peine, lesdits textos ne laissent pas le jeune homme insensible.
En dépit d’un scénario alambiqué, cette comédie romantique sans grand intérêt, tient sur la seule présence de Céline Dion à l’écran. Et elle n’y est pas si souvent.
Ses répliques, qui s’appuient sur son véritable vécu (la perte de son mari René, notamment) apportent le peu d’émotion qui manque au film. Comment en serait-il autrement quand aucune alchimie ne se dégage du couple Priyanka Chopra / Sam Heughan ?
Bref, Love Again, un peu, beaucoup, passionnément est une comédie romantique marketée autour de Céline Dion qui ne vaut que pour elle, et quelques-unes de ses chansons, mais pas plus.
Pur produit marketing également, la saga Transformers avec ce nouveau chapitre : Rise of the Beasts.
En 2024, les figurines des robots aliens transformables en véhicules, fêteront leurs 40 ans. L’occasion d’un volet vintage super malin de la part de la franchise.
Ici, on découvre une toute nouvelle faction de robots Transformers : les Maximals. Avec eux et deux humains, les Autobots vont tenter de sauver le monde... encore une fois.
Sauf que cette fois-ci, l’action se déroule en 1994.
Et avec ce petit bond en arrière, la saga Tranformers fait vibrer la corde nostalgie...
La version française joue d’ailleurs cette carte à fond en faisant appel à Dorothée (Airrazor) et Ophélie Winter (Arcee) pour doubler deux des robots géants, ou en confiant la chanson du générique à Mc Solaar...
Et pour les amateurs de sensations fortes (voire secouées) Transformers : Rise of the Beasts est aussi visible en 4DX ; une séance où votre siège réagit en fonction de l’action à l’image... Quitte à aller voir un film bourrin, autant y aller à fond.
Votre lumbago n’vous dira pas merci, mais votre gamin, si.