Ces villes d’Espagne serrent la vis aux touristes

4 juin 2024 à 10h49 par Iris Mazzacurati

La municipalité de Torrevieja sanctionnera les acheteurs plutôt que les vendeurs à la sauvette.

Crédit : CC0 - Image d'illustration

Plusieurs municipalités espagnoles, lassées des outrances de certains touristes, ont décidé de prendre des mesures drastiques...

Les stations balnéaires de Platja D’Aro ou Torrevieja sur la Costa Blanca, notamment, ont décidé de sévir...


A la plage ou encore en ville, on peut être tenté d’acheter un article à un vendeur à la sauvette. Une paire de lunettes, un chapeau ou un quelconque ustensile estival qui seront du plus bel effet ; mais ces achats qui ne prêtent pas à conséquence ont vécu.


La municipalité de Torrevieja, non loin d’Alicante, vient d’émettre un arrêté sanctionnant non plus les vendeurs à la sauvette, mais bien les acheteurs, qui encourent une amende de 200€ s’ils sont pris sur le fait.


Un arrêté qui avait pris effet l’été dernier sans grand résultat, les uniformes des agents étaient repérables de loin. Cet été, on change la donne ce qui n’est pas pour déplaire aux commerçants qui voyaient d’un mauvais œil cette concurrence de plus en plus présente.


Calmer les EVG et les EVJF


Il n’y a pas que Torrevieja qui veut tordre le coup ce genre de nuisances ; la station balnéaire de Platja D’Aro, située dans la très fréquentée Costa Brava, affiche son souhait de mettre un terme aux outrances des touristes, notamment ceux impliqués dans des enterrements de vie de jeunes filles et de garçons.


Il leur est désormais interdit, par exemple, de revêtir un costume de pénis gonflable ou de se promener avec une poupée gonflable sous peine d’une amende atteignant 1 500€.


Ça n’est pas tout : les plagistes sont également visés par un arrêté leur interdisant de se balader en sous-vêtements (ou sans vêtements du tout) ou de porter un quelconque t-shirt à l’effigie de parties intimes.


Visiblement, les municipalités espagnoles ont décidé de porter un grand coup… sous la ceinture.