Baiser forcé : suspendu, le patron du foot espagnol s’accroche à son poste et contre-attaque avec une vidéo
31 août 2023 à 11h04 par Iris Mazzacurati
Luis Rubiales dans la tourmente après le baiser forcé qu'il a donné à Jenni Hermoso.
Crédit : Eidan RUBIO / RFEF / AFP
Le Président de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales, est dans la tourmente depuis son baiser forcé donné à Jenni Hermoso à l’issue de la finale de la Coupe du monde de football féminin, le 20 août dernier. La FIFA le lâche, sa mère est hospitalisée, mais lui s’accroche et contre-attaque.
Ça chauffe en Espagne. Pour une fois, ça n’est pas à cause de la canicule, mais au comportement déplacé du boss du foot espagnol : Luis Rubiales.
Penser qu’embrasser sans que cela prête à conséquence la joueuse Jenni Hermoso de l’équipe nationale espagnole, finaliste de la Coupe du monde, était un très mauvais réflexe.
Aujourd’hui, non seulement est-il pointé du doigt pour cette agression - un baiser qu’il estime consenti par la joueuse - mais c’est l’équipe nationale dans sa totalité qui refuse désormais d’enfiler le maillot tant qu’il sera en poste. Poste que la FIFA lui a ordonné de quitter sans qu’il n’obéisse, pour l’instant, à leur mise en demeure.
Pourtant sous le coup d’une enquête préliminaire à son encontre, Rubiales compte sur une vidéo postée par un journaliste espagnol sur YouTube montrant Jenni Hermoso décrivant le baiser forcé de Rubiales sous l’œil amusé de ses partenaires de jeu.
Une vidéo qui servirait la défense du président du foot espagnol qui reste droit dans ses crampons en dénigrant le féminisme.
Il n’empêche que la pression est maximale et fait déjà des dommages collatéraux : après avoir défendu son fils bec et ongles, la mère de Luis Rubiales a entamé une grève de la faim. Elle vient d’être hospitalisée suite à un malaise.
Rubiales aurait mieux fait de tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de l’ouvrir.