Anitta: " Vai Malandra ", son nouveau clip sexy et engagé (Vidéo)

19 décembre 2017 à 14h00 par Aurélie AMCN

Pour finir l'année 2017, Anitta nous propose un clip certes sexy mais surtout engagé. On vous dit tout.

LATINA
Crédit : Anitta

Anitta termine l’année 2017 comme elle l’a commencé, c’est-à-dire avec un clip dans lequel elle est encore une fois très, très peu vêtue. Ce lundi, la chanteuse brésilienne vient en effet de dévoiler le clip Vai Malandra (ci-dessous), le dernier single de son projet "Check Mate". À ses côtés, les artistes Mc Zaac, Maejor, Tropkillaz & DJ Yuri Martins. Au-delà de nous exposer une énième fois ses atouts et sa plastique, la chanteuse de 24 ans a, cette fois-ci, décidé de faire passer un message un peu plus politique. 

En effet, d’après de nombreux médias brésiliens, dont le Correio Braziliense, Anitta monte volontairement sur une moto dont la plaque affiche les mots « ANT 1256 ». Le numéro en question ferait référence à une loi proposée par l’homme d’affaires Marcelo Alonso et visant à condamner le « funk » au Brésil. Déjà plus de 20 000 signatures favorables au projet, selon nos confrères brésiliens. Une décision que déplore Anitta, de son vrai nom Larissa de Marcedo Machado. Il y a quelque temps, elle s’était positionnée pour défendre la culture funk au Brésil. 

« Le Funk aide une partie de la population défavorisée. Moi-même, je viens des favelas et là-bas, ce n’est pas tout le monde qui a la même chance que moi, à savoir avoir une vie différente. Le funk aide à créer des emplois : le producteur, le DJ, les danseurs, les entrepreneurs… Tu fais travailler au moins sept personnes et cela leur permet de gagner de l’argent ! », avait-elle ainsi déclaré dans le programme Bial. Dans la foulée, elle s’était exclamée sur Twitter: « Est-ce que tout va bien au Brésil ? Je pensais qu’il y avait des problèmes bien plus urgents que de s’inquiéter pour un courant musical qui peut changer la vie de milliers de gens ! ». Le clip Vai Malandra a d’ailleurs été tourné dans des favelas situées sur les hauteurs de Vidigal, à Rio de Janeiro.